Le paradigme de l'évolution est devenu aujourd'hui le soubassement indiscutable de toute science, aussi bien physique, biologique, sociale, religieuse. Lors de la publication de L'origine des espèces en 1859, Charles Darwin l'appliquait à l'ensemble du vivant, plus particulièrement au règne animal, s'efforçant d'en donner les mécanismes explicatifs.
En 1939, mettant la dernière main à son ouvrage Le Phénomène humain, Pierre Teilhard de Chardin proposait une phénoménologie de l'évolution, phénoménologie valant non seulement pour le vivant mais également pour les sociétés humaines avec leurs riches productions culturelles et religieuses. Prenant acte de cette situation, le pape Jean-Paul II déclarait le 22 octobre 1996, devant un aréopage de scientifiques venus du monde entier : "Aujourd'hui, de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l'évolution plus qu'une hypothèse".
A ces questions, ce colloque essayera de répondre dans le cadre de trois demi-journées organisées chacune autour d'un grand thème, celui-ci étant abordé successivement au travers d'une conférence et d'une table ronde.
13 et 14 novembre au Centre Sèvres.
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